Un Témoin en Guyane, écrivain - le blog officiel

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BREVE : AU MILIEU DES RUINES DE LA DÉMOCRATIE

02/11/2013

Bravo, Madame !

 

337504.jpgAu milieu d'un méchant débat s'élevant comme fumée d'incendie au milieu du champ des ruines de la démocratie, la députée Chantal Berthelot est une des seules parmi les élus locaux à faire entendre une voix de sagesse et de respect de la Loi : dans France-Guyane elle rappelle que « le droit du sol est un droit républicain soumis à un règlement strict » et que « la priorité serait plutôt de mieux informer les jeunes qui peuvent réclamer la nationalité afin qu'ils ne se retrouvent pas sans papiers ».

Pour ma part, j'ai déjà défendu cette position dans beaucoup de directions. Mais l'information des jeunes, ici, ne concerne pas grand-monde...

 

Je ne peux que saluer cette déclaration, alors qu'ici même, en Guyane où, à part les Amérindiens, tout le monde est arrivé d'ailleurs, le droit du sol est remis en cause !

 

Question : Mais qui donc va informer ces jeunes de leurs droits ?

L'avis du Témoin : Les parents étrangers sont, de manière évidente, le plus souvent ignorants de la législation en matière de nationalité. Les jeunes peuvent déposer leur demande de nationalité dès leur quatorzième année (13 ans révolus). S'ils remplissent les conditions (cinq années de résidence ininterrompue sur le sol français), la nationalité française leur sera octroyée le jour de leur dix-huitième anniversaire.

Qui, hors les parents, est en lien quotidien avec les ados ? Qui ?

Les professeurs, bien sûr ! Si eux n'informent pas leurs élèves, qui le fera ? D'autant plus que les programmes contiennent désormais des cours d'éducation civique citoyenne. Alors... On ne peut pas dire qu'on ne peut rien faire...

 

 



02/11/2013
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